Séminaire 31 janvier 2018

Séance 3 :
LA BIODIVERSITÉ EN QUESTION : REGARDS CROISÉS
Intervenants :
Jane Lecomte et Pierre-Henri Gouyon
Organisateurs :
Pierre Capy, Professeur à l’Université Paris-Sud, Directeur de l’IDEEV (Institut pour la diversité, écologie et évolution du vivant), Oliver Nüsse, Professeur à l’Université Paris-Sud, Département de Biologie et Annick Jacq, Directrice du Centre d’Alembert


Pierre-Henri Gouyon
Professeur au Muséum National d’Histoire Naturelle, à l’AgroParisTech, à Sciences Po (Paris) et à l’ENS Paris, Chercheur au sein du laboratoire ISYEB (Institut de Systématique, Évolution & Biodiversité) MNHN-CNRS-UPMC.

 

 

Jane Lecomte
Professeur à l’Université Paris-Sud, Laboratoire Écologie, Systématique et Évolution (UMR 8079 UPSud-CNRS-AgroParisTech)


Diaporama de Jane Lecomte

Résumé
A l’instar de la tribune parue le 10 janvier 2018 du journal Le Monde intitulée « La lutte contre l’érosion de la biodiversité doit être une priorité internationale », nombreux sont les appels et publications de scientifiques qui insistent sur les conséquences multiples de cette érosion. Cependant, force est de constater que cette crise de la biodiversité peine à mobiliser autant que le défi climatique. Mais qu’entend-on par biodiversité ? Comment est-elle qualifiée et quantifiée actuellement ? Quels sont les différents types de menaces qui pèsent sur elle ? Pour quelles raisons sommes-nous concernés par son érosion ? Si une partie des réponses à ces questions peut être donnée par des travaux issus de la recherche en écologie et en évolution, les sciences de la conservation mobilisent désormais, au-delà des sciences biologiques, des problématiques nouvelles pour les sciences humaines et sociales. En effet, derrière la question « pourquoi préserver la biodiversité ? » se cachent des questions profondes sur les interactions que nous entretenons, nous humains avec les non-humains.

Questions du public