Séminaire du 7 décembre 2011

Les observatoires virtuels : nouvelles gestions, structurations et mises à disposition des données dans le domaine des astres et des planètes.

Intervenants : Jean ABOUDARHAM et Alain SARKISSIAN

Jean ABOUDARHAM, 
Astronome au LESIA (Laboratoire d’Etudes Spatiales et d’Instrumentation en Astrophysique), Observatoire de Paris-Meudon, directeur de Virtual Observatory-Paris Data Centre.
Présentation de Jean Aboudarham (pdf)

 

Alain SARKISSIAN, Physicien adjoint au LATMOS (Laboratoire Atmosphères, Milieux, Observations Spatiales), UVSQ/CNRS
Présentation de Alain Sarkissian (pdf)

Résumé :
La répartition des données astronomiques dans des bases de données et des archives éparpillées dans le monde entier, leur volume parfois très important (un à deux tera-octets par jour pour le satellite SDO, une prévision atteignant 500 To par jour pour le futur European Solar Telescope vers 2020), la diversité de leur présentation (toutes les combinaisons possibles entre images, spectres, flux, nombre de coups, temps, … données reliées, comme pour la polarisation ou l’interférométrie).

La possibilité d’utilisation scientifique de ces données se trouvait donc limitée par les possibilités d’accès. La réponse qui a été apportée, et qui est encore en cours de développement, est l’Observatoire Virtuel (OV). L’objectif de l’OV est donc de permettre l’accès à toutes les données astronomiques. Il a pour ambition d’être global, universel. Pour cela, des standards doivent donc être définis. La base de l’OV est l’ « interopérabilité », ce qui nécessite un agrément international. C’est le rôle de l’IVOA (International Virtual Observatory Alliance, qui regroupe des représentants du monde entier) de définir les standards qui couvriront tous les champs de l’astronomie. Sur la base de ces standards, des outils génériques ont été développés, permettant un accès enrichi aux données, de les comparer, les compléter, les « interopérer ».

Nous présenterons quelques uns de ces outils, ainsi que la façon dont les standards sont utilisés pour faire passer les données d’un outil à l’autre. De nouveaux domaines liés à l’astronomie sont en train d’avancer sur les problématiques d’OV : physique atomique et moléculaire, planétologie et héliophysique.

Dans l’ensemble de ce séminaire, nous nous pencherons plus particulièrement sur les aspects planétologie et héliophysique.

La première partie du séminaire présentera les bases et les avancées de l’OV. La deuxième partie sera sous forme de un ou deux tutoriels ou exemples liés à l’utilisation concrète de l’OV.

Questions du public :